Dommage – Aggravation – Action en réparation – Prescription

Faits et procédure

La victime d’un accident de la circulation a conclu en 2002 avec la société GMF assurances une transaction lui allouant une certaine somme « tous chefs de préjudice confondus, hormis les frais d’appareillage à charge ». Le 29 juin 2015, un juge des référés, saisi par M. [B] qui se prévalait d’une aggravation de son préjudice, a ordonné une mesure d’expertise médicale.

L’expert désigné a conclu à l’absence d’aggravation, tant fonctionnelle que situationnelle, à l’existence de nouvelles douleurs et à la nécessité de nouveaux soins pour réduire ou prévenir une aggravation.

3. M. [B] a saisi un tribunal de grande instance en indemnisation de l’aggravation de son état de santé et a sollicité, notamment, la prise en charge de frais liés à l’acquisition de prothèses et de fauteuils roulants plus performants ou destinés à la pratique d’un handisport. 

De ces constatations et énonciations, la cour d’appel, qui a fait ressortir que les préjudices dont il était demandé réparation ne résultaient pas d’une aggravation de l’état de santé de M. [B] et ne constituaient ni une aggravation situationnelle ni un préjudice nouveau, et a exactement retenu, selon la Cour de cassation,  que ses demandes, présentées postérieurement au 15 mars 2010, se heurtaient à la prescription et étaient irrecevables.

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